Missive d'une inconnue
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Missive d'une inconnue
Un petit pigeon se posa sur l'assiette de graines remplies d'un festin pour l'animal. Se laissant attraper pour en retirer le message, il s'empressa de retourner picorer son repas.
Le message était inscrit d'un style inconnu. Il disait ceci :
Le message était inscrit d'un style inconnu. Il disait ceci :
Seigneur Depayns,
Je vous présente mes sincères salutations. Je me permets de vous écrire car, après de nombreuses recherches, j'ai enfin retrouver votre trace.
Comment vous dire simplement qui je suis ? Vous devez vous poser bien des questions, tout comme moi. J'essaie en vain de vous joindre, cherchant même à vous rejoindre, malgré la guerre qui gronde et les frontières fermées. Par dépit, je suis partie dans une ville en peuplement.
J'en viens enfin aux faits. Je m'appelle Cendrielle et je suis fille de Tymis Forbesson, qui fut votre femme. Retrouvant des lettres que vous vous échangiez pendant votre mobilisation en Normandie, j'ai appris que vous existiez. Cela doit vous paraitre complètement inconcevable. J'avoue que j'ai pris du temps à l'accepter. Je vous supplie de me répondre, vous êtes ma seule famille aujourd'hui. Mère est morte il y a deux ans.
En espérant avoir de vos nouvelles
Cendrielle
Re: Missive d'une inconnue
Avec la guerre, elle ne passait plus au pigeonnier.
Plus personne n'y passait d'ailleurs, la Bretagne était en danger et le village se trouvait dépeuplé.
Ce jour là, elle revenait d'une mission et avant de repartir, elle passa dans ce lieu qui avait été fait justement pour se ressourcer et reprendre courage avant de continuer.
Elle vit un pigeon picorant sur le bord de l'assiette mise pour ça, surprise, elle le prit délicatement et retira le parchemin accroché à sa patte.
Au fil de la lecture, sa surprise allait grandissant, d'abord gênée de voir que celui-ci était pour son neveu, puis très étonnée, mais pourtant un sourire attendri se dessinant sur ses lêvres.
Un enfant était toujours bienvenu à Guérande.
Elle se dépêcha d'aller dans son bureau pour répondre
Plus personne n'y passait d'ailleurs, la Bretagne était en danger et le village se trouvait dépeuplé.
Ce jour là, elle revenait d'une mission et avant de repartir, elle passa dans ce lieu qui avait été fait justement pour se ressourcer et reprendre courage avant de continuer.
Elle vit un pigeon picorant sur le bord de l'assiette mise pour ça, surprise, elle le prit délicatement et retira le parchemin accroché à sa patte.
Au fil de la lecture, sa surprise allait grandissant, d'abord gênée de voir que celui-ci était pour son neveu, puis très étonnée, mais pourtant un sourire attendri se dessinant sur ses lêvres.
Un enfant était toujours bienvenu à Guérande.
Elle se dépêcha d'aller dans son bureau pour répondre
Chère Cendrielle,
Tout d'abord, je vous demande de bien vouloir me pardonner d'avoir ouvert ce parchemin qui ne m'était pas destiné.
Mais à la lecture de celui-ci, je vous avoue que je ne le regrette pas.
En effet, mon cher neveu Depayns est absent pour une durée indéterminée et nous n'avons pas beaucoup de nouvelles, je dois dire, nous espérons tout de même qu'il est en bonne santé.
Que dire de cette nouvelle que j'apprends malgré moi sinon que je suis certaine que votre père, une fois la surprise passée, sera heureux de retrouver une fille.
Quant à moi, en tant que Matriarche de la famille, je ne peux que souhaiter de faire votre connaissance très vite et d'avoir la joie de vous serrer dans mes bras.
Vous serez toujours la bienvenue à Guérande, chère enfant.
Affectueusement
Evenice de Guérande
Evenice- Matriarche
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Localisation : Guérande toujours
Date d'inscription : 17/12/2007
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